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Culture, Loisirs et Sport
Qui n’a pas encore rêvé de se retrouver au coin du feu dans une salle du château ? Une cheminée immaculée, toute de sel vêtue, accueillera les visiteurs de l’exposition de Jorge Peris, venu de Valencia pour concocter un parcours haut en sculptures, installations, vidéo et dessins. Cet artiste développe un travail confrontant l’industrie - son architecture, ses espaces, ses machines et son activité trépidante - à la nature. Parmi les œuvres inédites, produites pour cette première exposition personnelle en France, des collages réalisés à partir de gravures naturalistes du 19°siècle révèlent un monde marin, hostile et visionnaire. Cet ensemble, à mi-chemin entre sciences naturelles et patrimoine, fait écho aux départements des musées mais aussi à l’histoire locale de l’industrie saline.
L’exposition s’annonce comme un laboratoire : une cristallisation de sel à observer de jour en jour, d’énigmatiques images d’horizons inversés, des larves de papillons dormants qui peut-être se réveilleront au printemps… Alliant matériaux organiques et industriels, les œuvres de Jorge Peris, en perpétuelle évolution, procèdent d’expériences. Une étonnante baguette magique en cyprès, fil de cuivre et gélatine de pieuvre nous donnera-t-elle enfin la clé du monde ?
Document à disposition en salle pour le public adulte pour parcourir l'exposition.
Document conçu pour le jeune public.
Une surprenante cheminée de sel, un bestiaire mi-réel mi-fantastique, des cocons de papillon, divers objets naturels ou industriels esquissent un étrange paysage, envahi par le sel et sa cristallisation. Une baguette magique ou un arc nous accompagnent dans ce voyage, pour appréhender de curieuses créatures arborant leurs griffes, leurs écailles ou déployant des ailes multicolores. Ici se dresse la silhouette d’un arbre au milieu de son île mystérieuse. Le sel nous saisit, devenant sculpture, habillant un bois de cyprès et sa peau de poulpe ou une structure de cordages. Rien de tel aussi qu’une cheminée pour se retrouver et se laisser conter ce monde chimérique…
L’artiste Jorge Peris explore les matériaux et les formes de manière étonnante, investissant l’espace d’exposition comme un laboratoire. Collages, sculptures et installations sont façonnés puis laissés à leur sort, suscitant l’imagination.
Dans ces parcours enfants ou familles, chacun pourra observer, ressentir, dessiner et pourquoi pas, créer ses propres créatures extravagantes.
Des rendez-vous à ne pas manquer !
Visites-ateliers 4-6 ans
jeudi 3 janvier 2013 de 10h à 11h30
jeudi 21 février 2013 de 10h à 11h30
Visites-ateliers 7-12 ans
vendredi 4 janvier 2013 de 14h à 16h
vendredi 22 février 2013 de 14h à 16h
Visites en famille
jeudi 3 janvier 2013 de 14h à 15h30
jeudi 21 février 2013 de 14h à 15h30
Visite commentée adultes à 14h,
Médiation tous publics entre 15h et 18h
dimanche 16 décembre 2012 à partir de 14h
dimanche 3 février 2013 à partir de 14h
dimanche 10 mars 2013 à partir de 14h
Animations incluses dans le tarif d'entrée.
Renseignements / inscriptions :
Tél. 03 81 99 23 61 ou sbiron@montbeliard.com
Groupes scolaires, centres de loisirs, groupes adultes... : visites sur rendez-vous
Pistes et activités pédagogiques
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L’exposition rassemble une sélection de 200 icônes de champignons appartenant aux Musées de Montbéliard. Présentées selon la classification actuelle des mycologues, ces icônes frappent par leur harmonie, associant rigueur scientifique et qualités esthétiques.
Né en 1900, François Margaine entre aux usines Peugeot en 1935 en tant que
dessinateur industriel. En 1938, il est nommé professeur à l’école d’apprentissage
Peugeot, dont il devient responsable en 1948.
Parallèlement à sa carrière professionnelle, il intègre la Société Mycophile de Montbéliard. N’ayant pas les moyens de s’offrir certains ouvrages de référence, il décide de les copier, produisant ainsi une fabuleuse série d’icônes.
Il devient par la suite un des pères fondateurs de la Société d’Histoire Naturelle du Pays de Montbéliard.
De 1938 à 1969, François Margaine immortalise 1 369 espèces de champignons.
La collection, comprenant plus de 1 800 icônes et conservée au musée du château des ducs de Wurtemberg, participe activement à l’inventaire des champignons de Franche-Comté, riche de 5 000 espèces.
Chaque icône offre la vision des spores et du substrat sur lequel poussent amanites, agarics et autres coulemelles. Représentés en coupe ou en entier, les champignons, du plus microscopique au plus reconnaissable, apparaissent sous toutes leurs formes, entre abstraction et figuration. La technique de François Margaine témoigne notamment d’une formidable faculté d’observation. Le fond aquarellé est souvent rehaussé de gouache, de crayon de couleur, de traits à la
plume, suggérant matières et consistances jusqu’au toucher. Ces icônes mycologiques constituent une référence exceptionnelle pour tous les mycologues et permettent une découverte inédite des champignons pour les amateurs de dessins.
François Margaine se considère comme l’héritier de Lucien Quélet. Naturaliste et
mycologue franc-comtois de renommée mondiale, Lucien Quélet fut le père de la
mycologie moderne et le fondateur de la Société Mycologique de France. Excellent
observateur et peintre talentueux, ses nombreuses aquarelles ont été déposées
au Muséum national d’histoire naturelle de Paris.
À l’occasion de l’exposition, l'ouvrage « François Margaine, le monde fascinant des champignons » sur la vie et l’œuvre de François Margaine richement illustré de 1 369 icônes mycologiques est publié aux Éditions du Belvédère. Textes de C. Tyrode, D. Sugny, T. Malvesy et L. Slupinski. (600 p., 45 €).
Livre en vente au musée Beurnier et au Château à partir du 14 septembre.
Mini conférence
Dimanche 16 décembre à 15 h
Animée par Claude Tyrode, docteur en pharmacie et mycologue
Cette mini conférence sera suivie d’un échange avec le public et les auteurs du livre sur les œuvres de François Margaine.
La rencontre se clôturera par une séance de dédicaces du livre.
Dans le cadre des Lumières de Noël, la dix neuvième exposition consacrée aux jouets aura pour thème les jouets en mouvement .
Cette exposition présente un panorama des moyens utilisés pour mettre en mouvement les jouets, des plus élémentaires aux plus sophistiqués. L’évolution des techniques renouvelle sans cesse les procédés : roue, vapeur, ressort, électricité, électronique, pour rendre ces jouets toujours plus attractifs et innovants. Certains jouets populaires séduisent au contraire par leur simplicité : un élastique, une ficelle, le courant de l’eau et même le vent pouvant suffire à les activer…
L'industrie du jouet se résume jusqu'à la Première Guerre mondiale à deux grands pays producteurs, la France et l'Allemagne. Dans chacun de ces pays quelques grands fabricants dominent la production mondiale. Les Français furent très souvent des précurseurs tant pour les procédés de fabrication que pour les sujets représentés. Mais l'industrie allemande supplantera très vite l'industrie française, Nuremberg étant pour l'Allemagne la capitale du jouet.
La Seconde Guerre mondiale va bouleverser cette industrie, laissant la place dans les années 50 aux jouets japonais dont les techniques de fabrication et de commercialisation sont avant-gardistes. Leurs tailles, leurs mécanismes (moteur électrique à piles pour les "Battery Toys"), leurs formes en ronde bosse, les thèmes variés et les futuristes "robots" en ont fait le succès que l’on connait. L'apport de la matière plastique contribuera à en abaisser le coût de fabrication.
Aujourd'hui les pays de l'Est et la Chine poursuivent la fabrication de jouets en fer blanc abandonnés par les industries européennes dans les années 1970.
Automates à musique L’Épée, jouets mécaniques de la firme Fernand Martin (prêts exceptionnels consentis par le Musée des Arts et Métiers de Paris), Meccano géant, jouets mécaniques et articulés, trains et machines à vapeur, circuits de voiture et jouets électroniques se partageront les vitrines au premier étage du musée.
Visites en familles
Ces petits trésors qui jouent des mécaniques…
Mécanismes à ressort, à friction ou à pile, un simple élastique ou une cordelette donnent à chacun de ces jouets l’étonnant pouvoir de s’animer. Une danseuse automate, un canard en bois articulé, un clown jongleur ou une locomotive à moteur électrique nous content leurs vies de jouets conçus, manipulés, rêvés, usés… Tous ces trésors d’inventivité ou de technologie nous entraînent dans un univers enchanteur et coloré, entre rêve et nostalgie.
Observer, dessiner, créer, jouer… : la visite est conçue comme un moment de plaisir pour les yeux, l’imagination, la curiosité, dans un moment de découverte unique pour les enfants, parents ou grands-parents. Le temps de ce parcours, ces jouets nous révéleront certains de leurs secrets. Quelques-uns moins fragiles pourront exceptionnellement réactiver leur mouvement depuis leurs vitrines et nous donner à voir et à entendre leur fascinante chorégraphie.
Rendez-vous uniques autour de l’exposition, à ne pas manquer !
Jeudi 3 janvier 2013 de 16h à 17h
Vendredi 4 janvier 2013 de 16h à 17h
Accueil des groupes scolaires ou enfants sur rendez-vous.
Mairie de Montbéliard - rue de l'Hôtel de Ville, 25200 MONTBÉLIARD - Tél. 03 81 99 22 00 - Fax : 03 81 99 22 64 - CONTACT - Mentions légales |